freee à volonté
Les rivages du St-Laurent n'ont jamais été aussi bruyants. Pour plusieurs, y compris moi, c'était le début de la saison des "free-partys". La rumeur voulait que la fête ait commencé depuis vendredi et que samedi soir, la musique grondait toujours. À la recherche avec mes deux meilleurs amis, nous sommes allés vers le dôme, là où se trouvent seulement ceux qui ont tout espéré.
Le dôme est immense, au cœur de la forêt, et on dit qu'il rugit à des kilomètres à la ronde.
Nous longeons une autoroute en bordure du fleuve. Nous avons un guide qui connaît bien la région. Nous avançons au cœur de la forêt : il est maintenant 23h30. Le parcours est sinueux et désert, mais nous repérons une mini-fourgonnette remplie de ravers. Nous sommes sur la bonne voie.
L'arrivée
Puis la musique gronde au loin et nous pressons le pas. Il faisait froid ce samedi et nous voulons arriver rapidement. La musique gronde de plus en plus fort. Des lumières multicolores apparaissent à travers les feuilles. Nous sommes arrivés sur une petite plage en bordure du fleuve St-Laurent, où la foule du vendredi est encore présente.
En travaillant moi-même au bar La Shop le vendredi, je reconnais des habitués qui ont quitté la fête du vendredi pour venir directement ici le samedi. C'est la saison des festivals : un feu, une plage, la pleine lune, des gens animés, les cigarettes se comptent.
La musique
Organisé par les D32, la musique était variée en termes de techno et de drum'n'bass. Étant moi-même amateur de techno, j'ai dansé... sur de la techno ;). Le temps a filé. Rapidement, le jour se lève. Où suis-je ? Je ne suis même pas gelé... mais je commence à avoir froid.
Je suis revenu à Montréal
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